• Réalisation d’un état des lieux global
• Définition de la stratégie environnementale globale
• Avis sur les études menées par les maîtrises d’oeuvre urbaines
• Élaboration de documents stratégiques à l’échelle du projet urbain pour la conception, la réalisation et l’exploitation des espaces publics et des programmes immobiliers
• Constitution du dossier d’autorisation environnementale et accompagnement de la maîtrise d’ouvrage dans le processus d’obtention de l’autorisation
• Élaboration d’outils d’évaluation et de suivi des objectifs, et des mesures ERC des espaces publics et des lots immobiliers
• Pilotage du bilan carbone de l’opération et d’un système de suivi

Programmation :

La ZAC Bercy Charenton s’étend de la Seine au Bois de Vincennes, de la limite communale avec Charenton le Pont au quartier Sud de Bercy. La physionomie du site a progressivement été bouleversée par la construction de l’enceinte de Thiers au XIX e siècle, puis par le développement des activités industrielles et ferroviaires et celui du réseau routier.

Bercy-Charenton bénéficie d’une position stratégique à fort potentiel de par sa position au Sud Est du 12e arrondissement de Paris, sa façade donnant sur la Seine et sur la ZAC Paris Rive Gauche, ainsi que par sa proximité au Bois de Vincennes et à d’autres pôles d’animation (Bercy Village, Accor Hôtel Aréna).

L’objectif du projet est de désenclaver le site vis à vis de Paris et de Charenton le Pont pour redonner une place au vivant et aux espaces de nature à travers :

• Une amélioration des liaisons entre les communes nouvelle voie réservée aux modes doux et aux transports en commun, quai élargi sous le pont National,
  cheminement piéton créé en lien avec les centralités, liaisons transversales aménagées au dessus des voies ferrées
• Une programmation urbaine mixte : logements, notamment sociaux, programmes à vocation économique et de logistique urbaine, équipements publics et sportifs
• Une transformation de l’environnement du site et les espaces publics : berges, échangeur, trame verte

Le programme se décline plus précisément sur 567 500 m² de surface de plancher avec :

• 258 000 m² de logements
• 208 000 m² de bureaux
• 12 000 m² de programmes hôteliers
• 16 000 m² de commerces services artisanats restauration et logistique
• 45 000 m² de programmes spécifiques (Hôtel logistique et Rapée inférieure)
• 28 500 m² d’ équipements publics de superstructure (groupes scolaires, équipements de petite enfance, salle de sport, gymnase, espace de tri des déchets,
  piscine, bibliothèque).

Ambitions environnementales du projet :
Le projet vise à développer et prolonger les objectifs environnementaux de la Ville de Paris pour contribuer à ceux du Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), et notamment la neutralité carbone à l’horizon 2050. La stratégie environnementale interroge en particulier la notion de résilience, la faculté qu’aura le quartier à absorber les différents chocs (événements climatiques extrêmes, inondations, évolutions sociétales accélérées…) et à conserver ses fonctionnalités.

En accord avec le plan Pluie, un scénario « objectif – aucun rejet des eaux pluviales au réseau » est envisagé ; les eaux jusqu’à la pluie décennale seront infiltrées sur place et rejetées au milieu naturel sans traitement ni débit régulé au-delà de la pluie décennale. Face au risque inondation présent de façon historique aux abords de la Seine, des études sur la perméabilité des sols et la réalisation d’aménagements résilients sont prévus.

La diminution et la suppression des émissions de gaz à effet de serre s’inscrit dans une stratégie globale d’économie circulaire à l’échelle de l’aménagement. Le projet veillera à favoriser les matériaux biosourcés et/ou recyclés pour la construction et les espaces publics, et à réutiliser l’existant. La réalisation du bilan carbone global de l’opération en parallèle de la stratégie environnementale alimente notamment les choix constructifs.

Tous les thèmes étudiés sur le projet de la ZAC participent à une approche systémique sur l’adaptation aux changements climatiques et la résilience globale face à ses effets (îlot de chaleur urbain, inondation, pollutions…), et contribuent à améliorer l’attractivité de la métropole.